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| Audry Hantson

La cryptomonnaie et le bitcoin.

Suite à nos deux articles précédents, en voici un dernier pour ce jour, nous y parlerons de la cryptomonnaie au sens large et de la devise phare des monnaies virtuelles plus particulièrement.

Nous vous entretenions de la blockchain et des NFT dans les deux articles préalables, il va sans dire que derrière tout cela se cache (qu’on le veuille ou non) un « attrait spéculatif ». Enfin, quand on dit se cache… rien n’est vraiment caché, au contraire, l’attrait spéculatif est bien une volonté de départ mais nous l’oublions en pratiquant la chose ou ne le saisissons parfois pas de suite.

Les NFT’s comme nous l’avons vu sont donc associés à des fichiers numériques qui sont eux-mêmes assimilables à des œuvres d’art. En fait vous achetez le jeton de l’œuvre, son certificat et non l’œuvre en elle-même (sauf si cela est convenue autrement bien entendu).

Pour mémoire le certificat n’est pas fongible, c’est à dire que vous ne pouvez pas le dupliquer, au contraire du « fichier-numérique-œuvre-d-art ».

Eh bien, une notion supplémentaire qu’il faut prendre en compte c’est le fait que les NFT’s s’achètent avec des cryptomonnaies qui sont elles-mêmes des NFT’s. Pour acquérir des cryptomonnaies (ou monnaies virtuelles) il vous sera nécessaire de passer par une transaction bancaire informatisée que nous qualifierons de standard. A partir de cet instant votre capital s’il devait être retransformé en monnaie tranditionnelle (dollars ou euros) varierez et vous perdriez les frais d’achat et de vente. Les valeurs en cryptomonnaie se conservent dans un portefeuille numérique du type METAMASK (mais c’est une autre histoire que nous vous raconterons plus tard).

Les cryptomonnaies ont un cours et comme tous les cours celui-ci varie. Vous comprenez dès lors ce que nous évoquions lorsque nous parlions de l’aspect spéculatif puisqu’un jour vous pourrez acheter tel cryptomonnaie à 100 euros par exemple, et le lendemain la revendre à 110 euros ou 90 euros par exemple le tout suivant le cours de la cryptomonnaie concernée (n’oubliez pas les frais d’achat ou de vente appliqués par les plate-forme d’échange).

Et c’est là que se compliquent les choses : il existe des milliers de devises en cryptomonnaie ! Environ 8.000 au moment d’écrire ces lignes !

Enfin il faut savoir que certaines personnes, certains groupements, certaines associations « minent » de la monnaie virtuelle. Dans sa forme la plus abstraite, le fait de miner une cryptomonnaie consiste à fournir un service au réseau de la dite monnaie en échange d’une récompense pécuniaire. Dans le cas le plus simple, le service rendu consiste à vérifier la validité d’un ensemble de transactions.

Le BitCoin

A tout seigneur, tout honneur. C’est la monnaie reine de la blockchain.
Comme nous l’expliquions dans nos articles précédent, issu de la crypto, de la blockhain, le bitcoin n’a aucune existence physique et ne dépend donc d’aucune banque centrale. On ne peut pas arrêter son fonctionnement. Son système est basé sur un réseau alimenté par une dizaine de milliers d’ordinateurs à travers la planète (la block chain). Il faut voir ce réseau mondial comme un livre de compte géant, réputé inviolable, dans lequel est répertorié l’historique de toutes les transactions. On connaît peu de choses du créateur du bitcoin, le très mystérieux Satoshi Nakamoto. Son existence se résume à quelques traces sur Internet. Il n’existe pas de photos de lui et il est fort probable que son nom soit un pseudonyme. Le bitcoin a connu une progression fulgurante depuis sa création, ce qui en fait un peu une sorte d’eldorado ou de nouvelle ruée vers l’or (comme la crypto au sens plus large).